Le cold calling, c’est un peu comme un premier date : tu joues tout sur les premières secondes.
Et pourtant, beaucoup continuent à débiter des phrases dignes d’un robot mal codé.
Si tu veux arrêter de t’écraser contre un mur de “désolé, pas le temps”, commence par
Parce que oui, chaque mot compte. Et certaines tournures, faut les envoyer direct à la décharge.
“Je vous dérange pas ?” – Le tue-l’appel officiel
Bien sûr que tu déranges.
Et si la personne te répond “oui” ? Tu fais quoi ? Tu t’excuses de vivre et tu raccroches ?
Cette phrase, c’est un appel à l’exécution. Tu viens littéralement de dérouler le tapis rouge pour un “j’ai pas le temps”.
“Je vais être bref, je respecte votre temps, je sais qu’il est précieux. Merci de prendre l’appel déjà.”
➡️ Tu poses le cadre, tu prends le lead, et tu ne te mets pas en position de mendiant. Bravo.
“Vous connaissez {ma société} ?” – L’instant malaise
Deux options :
Dans les deux cas, t’as perdu.
❌ C’est une question fermée. Sans valeur.
“J’ai bossé avec [entreprise similaire] et je pense que ça peut vous intéresser. Vous aussi, vous [problème X] ?”
➡️ Tu engages direct sur un point concret. Tu fais parler le prospect. Et tu te différencies des clones.
“Je vous prends 2 min ?” – Le mensonge universel
Spoiler : personne ne veut “se faire prendre 2 minutes”.
Et surtout, ce n’est jamais 2 minutes. C’est 5, 10, avec un pitch moisi en prime.
Arrête de demander la permission. Affirme.
“J’appelle pour [problème spécifique]. J’ai bossé avec [client similaire] qui avait [même galère]. Ça vous parle ?”
➡️ Tu proposes un échange. Pas une prise d’otage.
“C’est vous le décisionnaire ?” – L’art d’humilier
Traduction pour ton prospect : “t’es un pion ou t’as un peu de pouvoir ?”
S’il dit “oui”, il sait que tu viens de lui tendre un piège.
❌ Personne n’a envie d’avouer qu’il n’est pas le boss.
“Quand j’échange avec [poste similaire], souvent c’est un sujet qui se gère à plusieurs. Qui d’autre que vous est impliqué là-dessus ?”
➡️ Subtil, intelligent, et surtout : pas condescendant.
“Pourquoi ça vous intéresse pas ?” – Le procès instantané
Tu veux mettre ton prospect sur la défensive ? Parfait, continue à poser cette question.
Mais ne t’étonne pas s’il te bloque après.
“OK, souvent quand on me dit ça, c’est soit qu’il y a déjà une solution en place, soit que ce n’est pas une priorité. Vous êtes dans quel cas ?”
➡️ Tu ouvres la discussion. Tu ne forces pas l’autre à se justifier. Et tu gardes la porte ouverte.
Conclusion – Parle comme un humain, pas comme un stagiaire sous Lexomil
Le genre de trucs qui font grimper ton taux de rejet à la verticale.
Le pire ? Tu les dis sûrement sans t’en rendre compte.
Et
📈 Regarde tes taux de conversion.
💬 Et surtout, reviens me dire comment ça a changé ton game.
Besoin de passer ta team sales à la vitesse supérieure ?
Pas de slides. Du résultat.
Je viens dans tes bureaux pour mettre un coup de pied dans la fourmilière commerciale :
C’est une
FAQ : Les questions que tu te poses (ou que Google va me demander)
❓ Pourquoi certaines phrases ruinent un cold call ?
Parce qu’elles placent le prospect en situation de rejet, de malaise ou de défense. En cold call, chaque seconde compte. Et chaque mot pèse.
❓ Comment capter l’attention dès les premières secondes ?
En allant droit au but. Pas de détour. Pas de “je vous dérange pas ?”. Donne une raison claire et montre que t’as bossé ton appel.
❓ Faut-il éviter toutes les questions fermées ?
Pas toutes. Mais les questions fermées en ouverture de call, c’est un énorme non. Préfère des questions ouvertes, engageantes, contextuelles.






